[CR] SaintéSprint 2018
crédit photo : Flash-sport.com
L’année dernière j’avais couru cette classique des courses
françaises en relai avec 3 coéquipières on avait passé un super moment, au
point qu’on s’était donné RDV cette année pour refaire cette même course en
échangeant nos relais. Mais les aléas de la vie ont fait que cette année nous
n’avons pas pu renouveler cette expérience.
Trouver d’autres coéquipières aurait pu être une solution,
mais je n’avais pas envie de revivre ça avec d’autres (pour l’instant) alors je
me suis inscrite sur la saintésprint, course qui correspondait à quelques
choses près à mon relai de l’année précédente.
Même si le tracé était le même, la course serait somme toute
différente, départ à 23h au lieu de 6h du matin et donc il faudrait réaliser la
totalité de nuit. Il faudrait aussi déjouer les caprices de la météo. En 2017
il avait fait très froid, ce fût une SaintéLyon gelée mais cette année c’est la
pluie battante qu’il a fallu dompter.
Pour l’une comme pour l’autre je dois avouer que la
Saintésprint (correspondant au 21 derniers kilomètres de la Saintélyon) nous a
assez épargné. Effectivement cette course est assez « routière » avec
quelques passages sur chemin mais pas assez pour s’empatouiller les jambes (de
neige ou de boue)
22h45, la pluie commence à tomber sur Soucieu en Jarrest,
lieu de la ligne de départ, j’attends le départ avec impatience (et avec
Nathalie aussi, seule rescapée de notre quatuor) et un peu de musique histoire
de se réchauffer.
23h On manque de peu de pouvoir entrer dans la première vague
de départ, il faudra donc attendre 10 minutes de plus pour partir.
23h10 cette fois ci c’est la bonne, j’essaye de ne pas me
laisser emporter par coureurs plus rapides et je prends calmement mon rythme de
croisière. Je reconnais bien le parcours, et du coup je fais attention aux
« pièges » tout va bien, je prends vraiment du plaisir sur cette
course, jusqu’au 8ème kilomètre où arrive la première vraie côte.
Tous les coureurs devant moi sont arrêtés, je m’arrête donc et regarde ma
montre, je patiente, les secondes puis les minutes s’égrènent, sans bouger…je
me demande ce qui se passe, une chute ? un problème technique ? Au
bout de 7 minutes le peloton repart au pas, c’est boueux mais pas non plus
infranchissable…je ne saurais jamais pourquoi on s’est arrêté aussi longtemps
(il me faudra 15min01 pour faire 1km contre 7min46 en 2017 en marchant)
Pas grave je retrouve mon petit rythme jusqu’au ravito de
Chaponost où je fais un petit coucou à la caméra au cas où certains auraient eu
l’idée de me suivre sur le suivi internet. Je continue sans m’arrêter à ce
ravito, on alterne route et chemin, petites côtes et jolies descentes, c’est
agréable de courir même si la pluie ne s’arrête pas de tomber… Je repense à ces
mêmes passages un an plus tôt où je me sentais moins seule car Cyril avait fait
la grande course solo en nous accompagnant sur chaque relai.
crédit photo : Flash-sport.com |
Je me suis fixée pour objectif de faire un meilleur temps
tout en sachant qu’il y a un kilomètre de plus au départ, une petite boucle
dans Soucieu que je n’avais pas fait lors du relai. Ce qui veut dire que je
n’ai pas trop le temps de trainer quand même, il me faut boucler ces 21km 400D+
en moins de 2h38, je sais que, sur le papier, j’en suis capable mais vais-je y
arriver aujourd’hui ? avec la fatigue du mois de novembre où j’ai couru
tous les jours sans exception, avec cet horaire inhabituel…on verra ça la ligne
d’arrivée franchie !
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Ça y’est maintenant nous sommes sur les hauteurs de Lyon,
toutes les lumières rendent la vue magnifique, il va falloir descendre les nombreuses
marches avant de traverser la Saône puis le Rhône, longer le maginifque musée
des confluences et enfin atteindre la halle Tony Garnier. Je sens que
j’accélère, je ne double pas mal de concurrents, un panneau m’annonce la
présence des photographes officiels, je détache mon sac afin que mon dossard
soit visible, j’accélère encore (enfin j’en ai l’impression) et voilà la
fameuse arche lumineuse est devant moi, mon contrat est rempli (2h24m05), je
suis très contente de ma course. Je récupère mon joli T-shirt finisheur et la
médaille (une première cette année)
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Voilà une course de plus dans l’escarcelle de cette année
2018 très riche, il y en aura encore une autre pour la clôturer, 2019 devrait
être beaucoup plus light en dossard, mais je me connais...vais-je réussir à me
raisonner ?
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