Cette semaine dans la blogosphère running # 7
Côté Course
Antoine Guillon au Tor des géants
Côté Test matériel
Philippe et les Hoka Huaka
Nico et les Nike terra Kiger
La nouvelle de la semaine
Je vous avais promis la suite de ma nouvelle: la voilà! (Venez me donner votre avis :) )
Depuis le marathon de New York, elle était rentré en France,
comme elle l’avait prévu. Mais ce souvenir resterait gravé à vie dans sa
mémoire. Elle gardait d’ailleurs sa médaille et son dossard encadré au dessus
de son bureau, fixés là comme des trophées, pour elle c’était bien plus que
cela, c’était comme une porte vers sa vie passée qu’elle ne pouvait pas encore
refermer.
Ce dossard, le 14320,était la clé vers 5h12 d’une souffrance
mêlée à un bonheur intense. Chaque pas de cette course lui rappelait un
souvenir de sa vie américaine : son arrivée, les amis qu’elle s’était fait
grâce à la course à pied lors de sa préparation, l’odeur de la rosée dans
Central Park au petit matin…
Elle voulait garder cette porte entre-ouverte mais il lui
fallait se concentrer sur le présent dorénavant. Ne pas trop regarder en
arrière et surtout ne rien regretter. Le sport l’aidait bien dans cette
transition.
Tous les matins avant de prendre son travail, elle partait
faire ces 5km le long de l’océan, son esprit s’évadait, elle pensait que de
l’autre côté de cette immense étendue d’eau elle avait laissé l’homme de sa vie
et tous les projets qui allaient avec…
Tous les matins elle sentait les embruns lui caresser le
visage .Le goût salé de l’eau se mélangeait à sa sueur et parfois aussi à
quelques larmes. Et tous les matins elle passait devant le centre de
rééducation sportive de CapBreton. Ces sportifs amochés à la suite d’accidents,
qui se battaient face à la mer pour pouvoir recourir un jour, et elle qui passait
devant eux avec sa foulée légère. Elle culpabilisait souvent mais n’arrivait
pas à changer son itinéraire, tel l’aimant d’une boussole ses pas se
dirigeaient vers ces immenses baies vitrées. Son regard rapide sur les machines
de rééducation et sur cet homme qui tous les jours à la même heure marchait sur
son tapis de course. La douleur se lisait sur son visage, elle ne lui avait
jamais parlé mais tous les matins elle lui faisait un petit signe de la main
auquel il semblait indifférent. Elle s’imaginait leur première
conversation : il devait à peu près avoir la trentaine comme elle, elle
l’imaginait ancien rugbyman à sa carrure, une mauvaise chute sur le dos avait
dû l’emmener ici…Elle espérait juste un sourire pour pouvoir continuer sa route
et repartir le cœur léger à son travail, mais l’homme au regard noir restait
définitivement fermé.
Elle reviendrait demain.
FIN
Un blog à découvrirLa citation de la semaine
« Tout ce qui est dans la limite du possible doit être et sera accompli » Jules Verne
Alors, alors... dans l'ordre, j'aurais personnellement dit Mr Le Saux au Tor des Géants, il est terrible ce mec! Et puis je dirai, vivement demain qu'elle revienne...
RépondreSupprimerHé Hé j'aurais aimé partagé le récit de Christophe Le Saux au Tor car j'adore le personnage mais à priori ce récit n'est pas encore paru :) et le récit d'Antoine Guillon est super bien écrit ;)
Supprimeret elle reviendra bientôt, j'espère :)
tu as des facilités pour écrire, c'est indéniable...je manque un peu de réceptivité (ça se dit ça, oups?) pour apprécier cette suite aujourd'hui, en fait après une course ratée j'ai du mal à apprécier quoi que ce soit donc bref, mon commentaire ne sera pas très objectif parce que là tout de suite Marc Levy bon ben voilà quoi....mais je relirais ton texte avec un état d'esprit meilleur, promis :o))
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