Le portrait de Juliette Dupart
Quand as-tu commencé à courir ?
J’ai commencé à courir il y 5 ans, j’étais encore au lycée. Jusqu’à cette année là, j’avais essayé plusieurs sports comme le badminton, la gymnastique ou l’escalade, mais aucun de ces sports ne me correspondait. Je voulais absolument avoir une activité physique, ne me sentant pas très bien dans ma peau et psychotant comme bon nombre de filles de mon âge sur le poids que j’avais pris en une demi-journée…
Un matin, je me suis levée en ayant cette envie folle de courir, de me déconnecter en écoutant de la musique. J’ai enfilé un jogging, une vieille paire de baskets, ai pris mon mp3, pour au final courir 30-40 minutes. Depuis ce matin-là, j’ai continué à courir régulièrement environ deux fois par semaine, et ai instauré un circuit à suivre. Je suis devenue rapidement accro à la course, et courir devint bientôt plus un moyen pour perdre du poids, mais plutôt un moment de plaisir, de déconnection, une drogue.
Quelques compétitions à ton actif ?
Je ne suis pas une coureuse professionnelle, loin de là ! Je n’ai que deux compétitions actifs : le
semi-marathon de Rueil de 2012 ainsi que le semi de Paris de cette année. Si j’ai eu la chance et la détermination pour participer à ce genre de course, je le dois à une seule et unique personne, qui non seulement a réussi à me faire dépasser des limites, mais plus encore est parvenue à me faire ressentir la course comme un épanouissement.
Tout ca je le dois à ma cousine, Anne-Sophie Girault, une fille juste bluffante qui a couru bien plus qu’un marathon dans sa vie !
-celle dont tu es la plus fière ?
Le semi-marathon de Rueil est celui dont je suis le plus fière car c’était mon tout premier, et que
malgré le fait que je ne courais jamais plus de 6km dans mon quotidien, j’ai réussi à le finir et ce
en 2H06 ! J’étais tout simplement heureuse, c’était véritablement une satisfaction personnelle sur beaucoup de points…
-ta plus grosse déception ?
Quant à ma plus grosse déception, c’est au semi-marathon de Paris que je la dois, car je l’ai bouclé en 2H32, soit 30 minutes que le précédent, et que j’ai aussi beaucoup plus peiné. Cela dit, j’était très contente de l’avoir fini !
Comment as-tu vécu le semi-marathon de Paris ?
Ce semi de Paris a été une super expérience, très excitante. Comparé à celui de Rueil- Malmaison, cela n’avait rien à voir, que ce soit en terme d’organisation, du nombre de participants et d’ambiance. Courir avec environ 40000 personnes dans la capitale, ce n’est pas tous les jours que l’on voit ça ! En plus de ma détermination pour finir ce semi s’est rajouté la joie de pouvoir soutenir une association, les Emplaqués, afin de sensibiliser les gens au don d’organes et de plaquettes afin d’aider les personnes atteintes de la Leucémie.
J’ai commencé à courir il y 5 ans, j’étais encore au lycée. Jusqu’à cette année là, j’avais essayé plusieurs sports comme le badminton, la gymnastique ou l’escalade, mais aucun de ces sports ne me correspondait. Je voulais absolument avoir une activité physique, ne me sentant pas très bien dans ma peau et psychotant comme bon nombre de filles de mon âge sur le poids que j’avais pris en une demi-journée…
Un matin, je me suis levée en ayant cette envie folle de courir, de me déconnecter en écoutant de la musique. J’ai enfilé un jogging, une vieille paire de baskets, ai pris mon mp3, pour au final courir 30-40 minutes. Depuis ce matin-là, j’ai continué à courir régulièrement environ deux fois par semaine, et ai instauré un circuit à suivre. Je suis devenue rapidement accro à la course, et courir devint bientôt plus un moyen pour perdre du poids, mais plutôt un moment de plaisir, de déconnection, une drogue.
Quelques compétitions à ton actif ?
Je ne suis pas une coureuse professionnelle, loin de là ! Je n’ai que deux compétitions actifs : le
semi-marathon de Rueil de 2012 ainsi que le semi de Paris de cette année. Si j’ai eu la chance et la détermination pour participer à ce genre de course, je le dois à une seule et unique personne, qui non seulement a réussi à me faire dépasser des limites, mais plus encore est parvenue à me faire ressentir la course comme un épanouissement.
Tout ca je le dois à ma cousine, Anne-Sophie Girault, une fille juste bluffante qui a couru bien plus qu’un marathon dans sa vie !
-celle dont tu es la plus fière ?
Le semi-marathon de Rueil est celui dont je suis le plus fière car c’était mon tout premier, et que
malgré le fait que je ne courais jamais plus de 6km dans mon quotidien, j’ai réussi à le finir et ce
en 2H06 ! J’étais tout simplement heureuse, c’était véritablement une satisfaction personnelle sur beaucoup de points…
-ta plus grosse déception ?
Quant à ma plus grosse déception, c’est au semi-marathon de Paris que je la dois, car je l’ai bouclé en 2H32, soit 30 minutes que le précédent, et que j’ai aussi beaucoup plus peiné. Cela dit, j’était très contente de l’avoir fini !
Comment as-tu vécu le semi-marathon de Paris ?
Ce semi de Paris a été une super expérience, très excitante. Comparé à celui de Rueil- Malmaison, cela n’avait rien à voir, que ce soit en terme d’organisation, du nombre de participants et d’ambiance. Courir avec environ 40000 personnes dans la capitale, ce n’est pas tous les jours que l’on voit ça ! En plus de ma détermination pour finir ce semi s’est rajouté la joie de pouvoir soutenir une association, les Emplaqués, afin de sensibiliser les gens au don d’organes et de plaquettes afin d’aider les personnes atteintes de la Leucémie.
Pour toi courir c’est…
Pour moi, courir c’est avant tout un plaisir et une envie ! Les seules choses qui entravent cette enviede courir sont le froid (en dessous de 0°C) et le verglas ( je me suis cassée la figure une fois, cela m’a suffit =D ).
Et puis courir est aussi une façon pour moi d’évacuer, de me vider la tête. Dans des moments très pénibles, cela m’a aidé à avancer, à rester forte, à me reconstruire. Je suis diabétique depuis l’âge
de 9ans ; je cotoie les « régimes », les contrôles et l’insuline quotidiennement. Comme le disait très justement une pub d’il y a quelques années, « l’insouciance, le diabète me l’a piqué », plus tôt que les enfants de mon âge. Malgré ça, ma vie est ce qui est de plus normale, et courir me rappelle que je peux faire les mêmes choses que les autres, ou presque.
Le semi-marathon de Paris de cette année m’a été rendu un peu plus difficile de par le fait qu’au bout de 10km, j’ai commencé à faire des hypoglycémies. Cela m’a énormément ralenti, et j’ai passé les onze kilomètres suivants à prendre du sucre sans m’arrêter de courir pour autant car je voulais plus que tout finir cette course. L’ayant déjà faite une fois, je savais que j’étais capable de le finir, et je ne me voyais pas abandonner, même si physiquement et moralement j’étais à bout, surtout en remontant cette satanée Avenue de Reuilly au 15ème km ! ;-) J’en ai vraiment bavé, j’ai même fini par marcher sur quelques kilomètres…
Une phrase ou une chanson que tu te répètes dans les moments durs d’une course ?
Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Supporte et embrasse ta douleur jusqu’à ce qu’elle devienne inexistante.
Un(e) sportif(ve) que tu admires ?
Très sincèrement, je n’ai pas forcément un sportif ou une sportive que j’admire en particulier.
Tous, ou à peu près, sont admirables. Il y a cependant Marion Bartolli qui m’impressionne de par sa ténacité et son jeu original, même si je ne regarde le tennis que lors de grandes rencontres telles que Wimbledon et Roland Garros, et que je ne m’y connais pas vraiment.
Des projets sportifs pour 2013 ?
Pour 2013, je n’ai pas encore de projets sportifs. Pourquoi pas le 10km ? On verra ! En tout cas je sais que je m’inscrirais pour le semi-marathon de Paris de 2014, tout en essayant de soutenir l’association en faveur des personnes atteintes de Moya Moya, une maladie orpheline, en mémoire d’une amie qui en était atteinte.
Un dernier mot ?
Ne laissez jamais les autres vous décourager, et surtout ne vous découragez jamais vous-mêmes
parce que vous croyez ne pas être à la hauteur. Personnellement, je n’ai jamais eu confiance en moi et je me disais que jamais je ne serais à la hauteur de certaines situations. Avec le temps, j’ai appris à dépasser certaines de mes limites, à mon rythme. La course à pied m’a aidé à aller plus loin, mêlant plaisir et effort ! C’est grisant comme sensation.
Cependant, si au fil du temps je suis devenue aussi déterminée je pense dans un certains sens
que je le dois aussi à ma maladie. Cela peut paraître curieux, mais lorsque vous aspirez à être
considéré « comme les autres », vous devez vous surpasser. Je ne dis pas qu’il faut appliquer la
politique de l’autruche, faire comme si la maladie n’existait pas, et la négliger, et par conséquent se négliger. Il faut savoir accepter ça, vivre avec, en faire un atout et ne pas baisser les bras.
Au jour d’aujourd’hui, en ayant surpasser ma maladie, j’ai pu réussir un semi-marathon !
beau témoignage plein d'émotions, de depassements et de victoires... bravo continue de courir Juliette
RépondreSupprimerSuper portrait, continue comme cela Juliette!
RépondreSupprimerJ'aimme beaucoup ton témoignage,poursuit tes éfforts,il ne faut pas que tu hésite à demander conseil,parfois un petit rien peut faire beaucoup sur un semi! sporte toi bien Juliette
RépondreSupprimerBravo ma belle! Mais 2014, je t'ai pas dit? C'est pas le semi. C'est le marathon...;)
RépondreSupprimerAnso
http://runningmouse.wordpress.com